Combien de fois doit-on pardonner ?

En ce dimanche, – à la suite du 22ème qui prônait l’exemption de toute dette hormis celle de l’amour –, nous sommes invités à entrer plus profond dans cette démarche vers notre divinisation.

En effet, ce qui nous est proposé n’est ni plus, ni moins que de conformer notre être tout entier au dimensions même de l’infini de Dieu.

En tout premier lieu, le configurer à l’infini de son pardon.

Un pardon qui ne sait pas compter, un pardon tellement transcendant qu’il ne saurait entrer dans nos calculs mesquins, dans nos stratégies intéressées, un pardon qui passe au dessus de la dette.

Un pardon qui ne juge pas, qui ne pose pas de préalables,ni de conditions, sinon celui d’être soi- même capable de le diffuser...

Mais comment y arriver ?

St Paul nous propose de nous départir de nous même. Oui, curieusement, si nous voulons nous réaliser de façon plénière... il nous faut mourir à notre égoïsme, à notre volonté d’expansion pour nous même et la subvertir en don de soi pour les frères et pour le Seigneur.

Père Patrick Anaba