LAISSE-LUI UNE CHANCE !

En ce troisième dimanche de Carême, Saint LUC souligne la nécessité de se convertir à temps et à contre temps. Arrêtons-nous à la parabole du figuier qui semble vouloir décrire nos lenteurs dans la compréhension de l’Évangile à certains moments de notre vie.

Certes, nous occupons le sol, nous occupons le terrain de nos engagements, nous épuisons la terre, nous épuisons les autres, mais pour quelle fécondité ?
Le Maître quant à Lui vient inexorablement chercher des fruits pour son Église, les fruits de la charité active, les fruits du vrai silence, les fruits de la prière, qu’avons-nous à lui donner ?

Nous profitons du terreau de l’Église, des sacrements, des richesses de la vie fraternelle, du dévouement des frères et sœurs : pour quelles fleurs de paix, pour quels fruits de joie ?

Jésus, vigneron, s’attelle lui-même au travail de notre conversion, il bêche sa vigne, il ajoute à chaque fois quelques poignées d’engrais, un engrais spirituel à base d’humilité, de simplicité, de courage, avec une bonne dose de confiance et un zeste de providence.

Oserai-je vous conseiller cette recette à consommer sans modération… ?

Que nos vies soient fécondes pour Dieu. Excellente poursuite de carême à chacune et chacun.

Philippe Germain, diacre