« Le Christ a pris nos souffrances, il a porté nos maladies. »

Mon regard s’est arrêté sur cette antienne « Le Christ a pris nos souffrances, il a
porté nos maladies » parce que Dieu a installé sa tente de miséricorde dans cette région autour de Capharnaüm. Cette miséricorde se manifeste dans la vie de toutes les personnes que rencontre Jésus et qui sont frappées par la maladie ou par d’autres souffrances. Sans oublier que dans quelques jours, le 11 février, nous célébrerons la fête de Notre Dame de Lourdes, Journée mondiale des malades.
A la lecture de l’évangile, on peut se dire : quelle journée chargée ! En effet, on voit Jésus, le Christ - le médecin des âmes, du corps et de l’esprit - très occupé à sa mission de prendre nos souffrances, de porter nos maladies. Le Christ reste présent à chacun et à tous pour alléger ce qui nous pèse, nous paralyse le corps, l’esprit et souvent nous pousse à réagir comme Job : « Vraiment, la vie de l’homme sur la terre est une corvée... ma vie n’est qu’un souffle, mes yeux ne verront plus le bonheur. » (1ère lecture de ce dimanche)
C’est une nécessité pour le Christ d’aller et de rencontrer ses frères et ses
soeurs malades et souffrants pour leur porter la Bonne Nouvelle qui guérit, libère
et remet debout. Cette nécessité doit toucher les hommes et les femmes de notre temps. Oui, le Christ continue son oeuvre de relèvement et de libération au coeur de notre humanité par les gestes fraternels des uns et des autres à l’endroit de nos frères malades et par le truchement du sacrement des malades. Le sacrement de l’Onction des malades apporte le réconfort, la paix, le courage, le pardon des péchés si la confession n’a pas pu être possible, et la guérison.
Enfin je veux remercier tous les acteurs de la Pastorale de la Santé, tous ceux qui travaillent ou se préparent à travailler dans le domaine médical. Demeurons
sensibles comme le Christ. Ayons la même sollicitude que notre Seigneur Jésus pour les personnes atteintes de toutes sortes de maladies.
Mettons dans nos programmes la visite des malades en rejoignant les équipes de la Pastorale de la Santé : « J’étais malade et vous m’avez visité ».

Père Thomas Adjétey