Le premier kérygme

Lorsque Saint Pierre proclame que Jésus est le Fils de Dieu, il reçoit dans sa foi personnelle, vécue et assumée à travers ses propres épreuves, la révélation du Père des Cieux, en dehors de qui nul ne peut reconnaître la filiation divine du
Christ.
Peut-être qu’après le défiguration de la croix et le résurrection du corps de gloire , le Jésus de Palestine ne serait alors, par son humanité assumée, reconnu que par les yeux libres du coeur et les prémices du Souffle de l’Esprit. (Cf. le récit
des pèlerins d’Emmaüs).
A la suite de Saint Pierre, chaque chrétien est convoqué librement à montrer devant Dieu la valeur même de son coeur. C’est à partir de lui que Dieu va nous préparer une place.
Comme dit la liturgie : par la croix de son Fils, Dieu nous a ouvert les portes de la Vie éternelle. En Christ, la croix étant la véritable clé du coeur !
Que Saint Pierre et Saint Paul nous éclairent en ce temps estival, pour ne regarder que le Christ, la Bible dans une main, le chapelet dans l’autre, au rythme des trois moments principaux :
La proclamation de Jésus fils de Dieu : le kérygme
La confession de notre foi : le credo
La mémoire de la passion et l’espérance glorieuse de Jésus : l’anamnèse

Bon été !

Alain Ficheux, diacre