PREMIER MAI — FETE DU TRAVAIL

Le Concile Vatican II réaffirme, pour chaque homme ,le droit mais aussi le devoir de travailler. De plus, le travail lui permet d’assurer sa subsistance, celle d’une famille, de trouver une place dans la société ; il permet à l’homme de « pratiquer une vraie charité et coopérer à l’achèvement de la création divine (…)De là découlent, pour tout homme, le devoir de travailler loyalement aussi bien que le droit au travail. » (Gaudium et Spes, 67,2)
Mais le travail est fait pour l’homme et il doit s’adapter à l’homme. « Comme l’activité économique est le plus souvent le fruit du travail associé des hommes, il est injuste et inhumain de l’organiser et de l’ordonner au détriment de quelque travailleur que ce soit...Il doit avoir la possibilité de développer ses qualités et sa personnalité dans l’exercice même de son travail. Tout en y appliquant son temps et ses forces d’une manière consciencieuse, que chacun jouisse par ailleurs d’un temps de repos et de loisir suffisant qui lui permette aussi d’entretenir une vie familiale, culturelle, sociale et religieuse » (Gaudium et Spes, 67,3)
De là découle l’exigence de voir reconnaître une série de droits aux travailleurs spécialement en période de mutation technologique, d’immigration, de chômage, etc...