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Avant d’entrer dans la période de l’Avent, qui nous conduira jusqu’au Mystère de Noël, l’église nous offre de méditer sur la royauté du Christ.
A Noël, le Messie vient sous les traits d’un bébé. L’incarnation de Dieu est un mystère bien difficile à admettre il y a 2 000 ans, et suscite encore de nos jours bien des doutes.
Pourtant, de la crèche à la croix, je n’y vois qu’une seule et même image : Dieu parmi les hommes, de la pauvreté à la souffrance en passant par tous nos états.
Il s’agit d’une royauté du Christ, dont la Messianité se révèle à travers l’Amour.
Celui-ci se concrétisant tout au long de l’Histoire et de chacune de nos vies par des alliances successives proposées. « J’irai dit Dieu, sans me lasser sur le chemin des Hommes ».
De quelle royauté parlons-nous finalement ?
Pas celle d’un Dieu Roi dont la toute puissance ment à notre liberté,
pas celle d’un Dieu ayant tout planifié ou décidé d’avance du futur de nos vies,
pas celle d’un âge d’or, d’un lieu doré regretté, d’un siège occupé par un Dieu lointain,
pas celle d’un Dieu contre la vie et nous manipulant par la peur,
pas celle d’un Dieu des richesses et du pouvoir,
pas celle, etc. je peux continuer la liste !
Dieu s’est fait Homme, c’est à dire substance de nous-mêmes.
Et donc il s’engage par là au risque de notre liberté et de notre amour, à nous rencontrer, à nous inviter, à l’aimer comme lui aime.
Cette relation avec lui et autour de nous, nous rend solidaire voir héritier d’une royauté dont le bonheur est inouï. Disons le à nos enfants : Christ est ressuscité !
et intercédons pour nos défunts, déjà préparés à un telle couronne !