Un au-delà inimaginable !

Le mois de novembre est celui où nous pensons tout particulièrement à ceux
qui nous ont quittés. L’Évangile de ce jour nous appelle à réfléchir sur la question la plus inévitable, la plus universelle que l’homme puisse se poser, celle de la mort.
A l’époque de Jésus il y a les pharisiens qui croient à la vie éternelle et les sadducéens qui n’y croient pas. Ces derniers, émettent devant Jésus une hypothèse d’école pour prouver qu’ils ont raison.
Jésus leur rétorque qu’ils ne sont pas dans la vérité. Il indique à ses interlocuteurs
que le mode de vie dans l’au-delà n’est pas comparable à celui d’ici-bas.
Le monde dans lequel sont entrés ceux qui nous ont quittés est inimaginable et
indicible. Dans le monde à venir on ne se marie pas, on est comme des anges.
Jésus ne peut nous décrire ce que nous vivrons après notre mort car il n’y a pas de
mots pour nous le dire et nous le faire comprendre. Nous serons en dehors de l’espace et du temps et notre entendement ne peut rien saisir pour l’instant sans tenir compte de l’un et de l’autre.
Jésus, à la fin de ce passage d’Évangile, affirme très clairement la résurrection des
morts, en la dégageant des vues simplistes qui feraient de la vie éternelle un simple prolongement de la vie terrestre.
Ce que le Seigneur nous demande, c’est de croire qu’Il ne nous a pas créés
pour être engloutis dans la mort, mais pour vivre par Lui avec Lui et en Lui
pour l’éternité. Faisons-lui confiance.

Père Jean-Luc Guilbert