CANA

Jean, « le disciple que Jésus aimait », rapporte ce premier signe : A Cana en Galilée, l’eau est changée en vin par Jésus. On pourrait se demander : Ce miracle aurait-il existé si la maman de Jésus ne lui avait pas parlé, ou si la noce n’avait pas eu lieu, ou encore si cette scène ne s’était pas déroulée en Galilée : le carrefour des Nations.

Ces trois réalités « poussant « au signe miraculeux : la mère, le mariage, la terre des païens, sont certainement des ferments favorables où l’incarnation du Dieu d’Amour révèle son alliance à travers une nature divinement transformée.

Et bien, c’est exactement le même miracle qui s’opère sous nos yeux à chaque messe, lorsque l’eau et le vin mêlés deviennent par la consécration du prêtre, le sang de notre Seigneur Jésus-Christ.

Des miracles donc, nous en attendons tous. Mais peut-être fallait-il ces trois conditions, ces trois secrets, comme à Cana : la prière insistante de Marie, mère de Dieu, l’amour engagé des personnes comme au mariage, une terre où l’homme se reconnaît pécheur comme en Galilée ?

Alain Ficheux, diacre