Crever le toit ?

Qu’il est bon d’avoir un toit pour pouvoir s’abriter, pour y loger sa famille, pour se protéger des intempéries, du froid, de la pluie…

Mais alors pourquoi avoir à « crever le toit » pour y laisser passer nos infirmités ? Dimanche dernier, nos paroisses ont pu accompagner nos frères malades dans leurs démarches du « sacrement des malades ».

Lors de ces célébrations, comme ce Dimanche, Jésus doit « crever un toit » plus épais que celui de nos habitations. Aujourd’hui encore, il vient rejoindre le cœur de cet homme paralysé de l’Evangile, muré dans son infirmité, et lui dire une parole inouïe : « Tes péchés sont pardonnés », pour redonner à sa vie la fraîcheur d’un visage d’enfant.

Qu’est-ce qui est le plus fou ? « crever le toit » de la maison ou permettre au Seigneur de faire irruption dans nos vies ?

Dieu n’a-t-il pas mis sa marque sur nous ! Alors, pécheurs pardonnés que nous sommes grâce au sacrement de la réconciliation, demandons à l’Esprit d’habiter nos cœurs, pour que nos lieux de vie soient chaleureux et remplis d’espérance pour vivre ensemble la charité fraternelle.

Philippe GERMAIN, diacre