DIEU EST PLUS PROCHE QUE VOUS NE LE PENSEZ

Selon la tradition œcuménique biblique, les lépreux, dans l’Antiquité, étaient rejetés volontairement par la communauté et considérés comme des sortes de morts en sursis.

Des passages du Lévitique sur le pur et l’impur concernent la lèpre ainsi qu’un rituel de purification à observer précisément par le prêtre, en dehors du campement.

Dans le passage de l’Évangile de Luc (17, 11-19), dix lépreux sont à distance de Jésus sur le chemin et l’appellent à haute voix. Cette distance et cet appel de loin suffisent à prouver que ces lépreux connaissaient les prescriptions du Lévitique. Et Jésus les voit et Jésus les entend. Leurs appels sont le cri de leur corps et celui de leur foi.

Eh bien, ces trois conditions - leur foi, leur obéissance à la Loi, l’intervention divine de Jésus - leur prodigueront la guérison. "Relève-toi, ta foi (autrement dit, la plénitude de ton être ouvert à Dieu) t’a sauvé".

Combattant les thèses païennes, Saint Luc rapporte ce fait de Jésus pour fortifier les premières communautés chrétiennes en leur disant : non, Dieu n’est pas à distance du malade, Il est aussi venu pour les brebis perdues d’Israël, pour Naaman le Syrien et aussi pour les Samaritains.

Pour nous, quelles que soient nos formes de lèpres, la pire étant celle du péché, il nous faut tendre vers Jésus avec foi, obéissance, confiance : trois chemins pour une guérison. Ne séparons pas l’âme du corps, c’est l’ensemble de la personne qui guérit grâce à la puissance de la foi et ’Amour du Christ. Il est, par son incarnation et sa gloire, notre véritable libération des forces obscures…

Alors, n’oubliez pas, revenez vers Jésus- Christ pour le remercier !

Alain Ficheux, diacre