Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes

En ce troisième dimanche de Pâques, nous continuons de célébrer le jour Seigneurial de Pâques. Cette fois -ci, trois tableaux nous sont offerts à contempler :
Commençons par la vision magnifique de l’Apocalypse : comment ne pas être éperdu de reconnaissance et d’amour devant Cet agneau égorgé mais glorieux, ce messie crucifié, mais exalté ! C’est bien lui que proclament les apôtres au point ne ne plus craindre pour leurs vies... Car Nous redisent-ils dans une formule lapidaire : "lui que vous avez tué, Dieu l’as fait Seigneur et Christ, lui le maudit que vous avez pendu au gibet, Dieu l’a établi à sa droite comme Seigneur des vivants et des morts." Dès lors que pouvons- nous encore craindre... La mort elle-même est devenue impuissante face à nous ! Puisque notre vie est cachée en lui... qui est "Le Vivant" Aussi ne pouvons-nous pas taire cette merveille ! Car avec le Christ dès maintenant si nous livrons nos vies à son amour, nous avons l’assurance de pouvoir tout traverser !

Bien plus... Si nous lui faisons confiance, au creux de notre trahison, au creux de toutes nos épreuves, il fera paraître pour nous et les autres une nouvelle espérance et alors, au coeur même de nos détresses les plus révoltantes se manifestera la gloire sans prix du Seigneur...

Oui, comme le dit Jean, en ce dimanche : A lui seul honneur, puissance, bénédiction, gloire et domination pour les siècles.

Père Patrick Anaba