Pousse des cris de joie ! Car le Seigneur vient.

La joie n’est pas seulement le fait d’éprouver du contentement ou de la
satisfaction. C’est une attitude spirituelle qui s’enracine dans l’espérance. Une espérance qui ne déçoit pas.
Notre espérance à nous les Chrétiens se cristallise dans le nom de Jésus. Ce nom qui signifie Dieu sauve.
Ce salut dont il est question concerne notre rénovation intérieure
ainsi que celle de toute la création qui elle aussi aspire à être libérée de tout ce qui la corrompt et la sépare de son créateur.
La joie chasse aussi en nous la peur. Dans un monde où nous avons de plus en plus peur de tout, de nous même et des autres. La joie nous permet d’avoir l’audace des nouveaux commencements. D’inventer une fois encore la vie. Quand bien même personne n’y croit plus.
La joie chrétienne nous fait vivre d’action de grâce dans toutes les circonstances de notre vie. Qu’elles soient heureuses ou malheureuses. En effet, dans les moments de tristesse, nous devons la cultiver encore plus en nous. Car nous savons que déjà, même si nos yeux de chair ne le perçoivent pas, en Christ qui récapitule
toute l’histoire humaine, cachés que nous sommes en lui, nous sommes déjà vainqueurs.…
Finalement, cette joie à laquelle nous sommes convoqués est une participation à la recréation du monde. Avec détermination, montons donc sur les différentes brèches que nous sommes appelés à reconstruire... Car rien n’est jamais perdu... Debout, le Seigneur vient...

Père Patrick Anaba