« TA FOI T’A SAUVE »

L’Evangile de ce dimanche relate la guérison de 10 lépreux par Jésus Christ.
Mais un seul prend le chemin du retour pour aller le remercier.
Or cet homme est un Samaritain, c’est-à-dire pour reprendre l’Évangile un étranger, quelqu’un de non reconnu ou non considéré par les habitants de Jérusalem.
Pour nous aujourd’hui, la leçon est très simple :
1) dans l’Antiquité la lèpre était considérée comme une malédiction divine et générait le rejet du malade, son exclusion de la communauté.
Et nous : accueillons nous les malades dans notre coeur ou nous résignons nous à la fatalité ?
2) Jésus est le maître de la guérison. Celle-ci s’opère en partant du coeur et se diffuse dans le même temps au corps pleinement.
Ai-je assez de foi pour y croire ?
3) Jésus fait passer en priorité la demande du malade. Il le touche et le purifie par le Temple et ses prêtres. Rencontre divine entre son Corps et le nôtre à travers le mystère sacramentel.
Ai-je pensé à m’informer sur le Sacrement des malades et peut-être à le demander à un prêtre ?
4) L’homme qui remercie est un étranger au Temple de Jérusalem.
Et moi, comment me situer vis-à-vis de mes frères incroyants ou non pratiquants ?
Laisserai-je pour un temps l’église de mes habitudes pour devenir « guetteur d’inattendu ? »
5) 1 seul sur 10 remercie !
Et moi, suis-je reconnaissant envers tous ceux qui ont donné leur vie et de ce que cela leur a coûté pour que j’ai aujourd’hui une église debout et vivante ?
Est-ce que je remercie Dieu chaque jour pour cela et pour ma foi ?

Alain Ficheux