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Les inégalités sociales sont l’une des réalités que les hommes connaissent depuis l’aube de temps. Cette réalité « riches et pauvres » ne date pas d’aujourd’hui, ni de l’époque de Jésus-Christ. Bien avant Jésus, au huitième siècle avant notre ère, le prophète Amos s’en prenait aux injustices sociales de son temps. Il était particulièrement scandalisé par le luxe des riches et leur insouciance de la vie des pauvres.

Témoin de la même réalité quelques siècles plus tard, Jésus appelle ses auditeurs à ouvrir les yeux sur la misère du pauvre et à partager avec le plus démuni. Son message à travers la parabole du riche et du pauvre Lazare que nous méditons ce dimanche, est, me semble-t-il, celui de solidarité et de justice. C’est à nous qu’il est adressé aujourd’hui. À la suite de l’évangile de ce jour, chacun de nous ne doit-il pas se remettre en question et voir dans quelle mesure il peut apporter sa contribution à l’édification d’un monde plus juste, plus fraternel et plus solidaire ?

Nombreuses sont autour de nous les associations qui œuvrent pour la solidarité. L’heure est peut être venue de soutenir leurs efforts.

Le sommet de l’ONU sur les objectifs du millénaire ouvert lundi dernier à New-York, a attiré une fois de plus notre attention sur le problème de solidarité internationale et d’aide au développement des pays pauvres. S’il est vrai que beaucoup de progrès sont enregistrés dans ce domaine, il est aussi vrai qu’il reste encore beaucoup à faire. Nous sommes devant l’un des défis de notre temps. Puisons nos forces dans la Parole du Seigneur pour réduire, tant soit peu, les écarts qui se creusent entre riches et pauvres !