Un baptême de mission ?

L’Evangile de Marc que nous entendons ce dimanche, comporte 2 aspects :
les places souhaitées par les apôtres, et le baptême de conversion.
Écrit dans les années 65 de notre ère, l’extrait de cet évangile nous renvoie à nos responsabilités de Chrétien :
Pourquoi ou plutôt pour qui sommes nous baptisés ?
Plus qu’un acte, le baptême nous plonge dans la mort et la résurrection du Christ. On pourrait l’appeler le Sacrement Pascal du salut.
Plus encore, il nous configure par grâce à la vie terrestre et céleste du Fils de Dieu.
En ce sens, nos souffrances sont assumées par le Christ.
Dépourvues de sens, nos souffrances sont traversées par l’amour de Dieu qui s’est fait chair.
Ainsi n’attendons rien que l’Amour de Dieu, lequel est rejeté aujourd’hui comme à l’époque de Jésus.
Si nous aimons le Christ : c’est assez ! S’il est authentique : le reste suit.
Si nous attendons des intérêts ou des actes, des espoirs futurs ou des consolations : nous serons déçus.
La joie du Christ, c’est un amour présent, désintéressé, qui nous est offert sans mérite de nous-mêmes, de manière continue, un don
pour nos frères.
Il n’y a pas de distinction ou de place à rechercher, le baptême du Christ nous envoie en mission sur les places de nos rencontres.
Être missionnaire, c’est accepter l’esprit d’amour inlassable du Christ.
Être missionnaire, ce ne sont pas spécialement des actes, je pense à mes frères malades sur le secteur.
Être missionnaire , c’est un nettoyage de notre esprit pour faire place à l’aventure du coeur !

Alain Ficheux , diacre